Jour 3 – 29 juin : Sucre, patrimoine de l’UNESCO

• ·         Réveillée 90 000 fois, et puis une définitive : à 9am, quand on se retrouve bloquée dans la route de terre (oui oui, route de terre pendant 16h, joie)… parce que cette route, une voie, est bloquée par un camion en panne. On repart 30 min plus tard, allelujah.
• ·         On arrive finalement (!!!!) à Sucre à 10am. Direction : tourist information pour une place où rester. Fructueux : place à 35 bolivianos (3.5 euros) pas loin de la place centrale, tranquille, accessible en bus. Parfait.
• ·         Dans la journée, visite de l’énorme marché et prise de plein de photos (dont 1 chef-d’œuvre). Ça me pratique à manier ma caméra et ici il y a toujours des beaux clichés à faire.
• ·         Problème de poignet persistant (main droite !) depuis mon arrivée en Bolivie, j’ai dû tenir mon petit sac (lourd puisque ordi+caméra) trop longtemps à l’aéroport…
• ·         Je m’installe dans un parc pour livre le fameux ‘‘Petit traité des grandes vertus’’, au soleil, qui réchauffe presque plus qu’à Sao Paulo (l’altitude ?). la ville est si paisible, du jamais vu en… longtemps.
• ·         Je pense me faire faire des lunettes ici, tout dépend du temps d’attente. J’ai vu une offre à 100 bolivianos (10 euros (!)) par paire dans une vitrine de boutique… Va falloir que je me renseigne.
• ·         Ai toujours pas ma note d’économie, j’ai écrit à ma prof.
• ·         Ai reçu mon 1830$ (en 5 transferts) de HSBC. Plus beau jour de ma vie, et de la leur puisqu’ils m’ont maintenant comme cliente à vie. Fuck toi Desjardins ! Et puis fuck toi complètement puisque ma Visa est maintenant chez Banque Scotia ! Dans ton ass !

Jour 2 – 28 juin : Santa Cruz, direction Sucre !

• ·         On a supposément eu nos notes d’économie (test de lundi), mais le système informatique de l’école bugg intense alors pas possible pour moi de savoir si je vais finalement devoir reprendre le cours à HEC ou pas…. Hihi…
• ·         Je vais errer dans les rues de cette ville dans laquelle je ne voulais pas arrêter (mais arrivée trop tard pour prendre le bus direct pour Sucre, prochaine ville). Je tombe sur rien de vraiment intéressant hormis une petite cour intérieur qui est en fait un resto où pour 12 bolivianos (1.2 euros) on a poulet, riz, mini salade, soupe chaude et fanta. Je m’y installe et décante, puis à la fin de mon repas je vois un gars de l’hostel venir vers moi (je l’avais entraperçu la veille). C’est en fait un Suisse (Parle Allemand a la base, comme les 2/3 du territoire suisse il m’a dit ! Je savais pas !), géologue de formation (oui oui) et guide de montagnes de passion et métier actuel. On parle des énergies renouvelables, du nucléaire, des partis de droite suisses, des montagnes, des Américains… Bref, on parle, et finalement il me dit son nom ‘‘Steven’’, et puis comme ça on se laisse ; moi j’ai un bus à prendre !
• ·         Avant de quitter l’hostel, j’achète deux paires de boucles d’oreilles ‘‘faites main’’ à Sebastian, vraiment des petits chefs-d’œuvre, et pour trois fois rien. Ah et il me donne une gorgée de Maté ! Pas mal !
• ·         Je quitte l’hostel en direction de la gare. Le chauffeur de taxi me demande si je suis mariée, si je veux avoir un ‘‘ratito’’ (amant), etc. Iiiiih, je pense pas ! Gracias ! Tchau !
• ·         Le bus (je prends le moins cher). 40 reais, semi-cama (semi-lit, mais ya rien de LIT la dedans…)… Expresso Santa Cruz…. Ah la la. Le bus est censé arriver à 4h30, partir à 5h. Il arrivera à 5h55, partira à 6h10… Chouette. En attendant le bus, je me souviens qu’avant de partir j’étais allée feuilleter un guide sur la Bolivie à la FNAC, et j’avais lu quelques lignes sur une compagnie à éviter absolument, je vérifie mon petit carnet de notes… ÉVITER : Expresso Santa Cruz ! Ouais bon, meilleure chance la prochaine fois. Oops.
• ·         Pour entrer le bus il faut se battre avec 10 000 personnes qui essaient de s’inscrire dans d’autres bus (oui, le bus a été surbooké…)…. Bref, c’est la merde, mais celui qui m’a vendu le billet et draguée du même coup me fait ‘‘Ah la amiga !’’ (t’es mieux ouais !), et me donne une place dans le bus. En plus je peux mettre mon backpack à côté de moi ! 100% sûr (mais pas trop confortable)… PS : À l’arrivée, 16h plus tard, mon bas de backpack sera trempée puisqu’il était acoté sur ce que je crois être le refroidisseur… donc comme j’ai dit, meilleure chance la prochaine fois.
• ·         Dans cet autobus, l’horreur. Des vendeurs ambulants qui montent et descendent (oranges, chorizo, crèmes naturelles, graines d’arbres, n’importe quoi).. Ils nous pluggent finalement sur TITANIC et tout le monde sombre dans le sommeil (d’autant plus qu’ils l’ont coupé après que le bateau ait frappé l’iceberg donc que personne a rien pu voir de la fin…). 

Jour 1 - 27 juin : From SP to Santa Cruz !

• ·         Apporter ma valise à l’école pour la laisse dans le bureau du service aux étudiants internationaux (gentilles personnes me sauvent 100 réais ++ de guarda volumes !)
• ·         Exam d’économie en portugais à 7h30 du mat’ (20 choix de réponse, un merci spécial à Renaud :P)
• ·         Arrivée à 9h45-10h à l’appart’. La proprio (adjointe à la proprio) devait venir me voir à l’appart pour vérifier que le ménage avait été fait (ce qui m’a pris littéralement deux jours à faire – entre autres puisque jamais fait en 5 mois). Bref, elle m’a envoyé un message texte disant ceci : ‘’Can not make it Charlotte (ELLE DIT TOUJOURS MON NOM ELLE MÉNERVE JAI PAS 4 ANS). Can you come to the hostel ?’’ Or, je veux dire, moi qui va la voir ou elle qui vient me voir, on s’entend que la seule personne qui a un avion à prendre et pas de temps à perdre c’est moi ! Donc quand tu dis que tu peux être là, t’es là chérie. Donc je me pointe à l’hostel, je reprends mon dépôt de sécurité (je suis riche !) et en passant je lui souris en enlevant mon porte clé du Québec de la clé que je lui redonne. ‘’You won’t need this, will you ?’’…. Saloppppe.
• ·         Direction : aéroport, avec Ali qui a un vol pour Belo Horizonte à 7pm. On prend le métro + bus (7 reais en tout) ce qui s’avère plus efficace et moins coûteux qu’à mon arrivée quand j’ai opté pour un lift de l’hostel (même prix que le taxi) qui m’a coûté 100 reais… oops.
• ·         Donc je m’enregistre, je dis bye à Ali pour la troisième fois de ma vie (1. Inde, 2. Canada, 3. Brésil), et je me dirige vers la salle d’attente où je me mate un petit How I Met Your Mother déjà chargé (pas de Wi-Fi gratuit à l’aéroport GRU, désolée !).
• ·         Appel de Paul, salutations, et j’embarque dans l’avion AeroSur déguisé en requin (oui oui, le seul de toute leur flotte (IMAGE !) )
• ·         Départ à 4h (oui, heure brésilienne…) arrivée à 5h45 heure de Santa Cruz (2h45 de vol, 1h de décalage avec Sao Paulo donc dans le même fuseau horaire que Montréal !)…
• ·         Arrivée réelle à 6h30pm, et je réussis ENFIN à sortir de l’aéroport avec tous mes morceaux à 8pm (OUI C’EST LONG COMME ÇA… jamais vu un système de récupération de bagages aussi peu efficace…………..)….
• ·         Je retire 700 bolivianos = 101$ canadiens sur lesquels je pense que je pourrai vivre pendant 1 semaine… (pas de guichet HSBC là, snif ! mais c’est toujours ma banque préférée !)
• ·         Je sors de l’aéroport en demandant le prix d’un taxi, on va de 70 bolivianos jusqu’à 50 pour moi ‘‘l’amie’’, mais je dis que je veux moins (oui je suis cheap). Un chauffeur de taxi m’indique un bus en décrépitude de l’autre côté et me dit que celui-là va au centre pour 5 bolivianos (50 centimes d’euros)… yeah ! C’est mon bus.
• ·         Donc descente près de la rue Santa Barbara (rue de l’hostel Alojamiento Santa Barbara, qqch comme ça, mais pas en portugnol…). En fait c’était pas près du tout, alors j’erre en demandant à 5 passants différents sur le chemin… C’était le seul dont j’avais l’adresse, et il fait nuit alors mieux comme ça… (MAIS NOTE À PAPA : j’ai erré pendant quoi, 20 min ? 30 ? Jamais je me suis sentie menacée. Rien à voir avec le Brésil.)
• ·         Finalement j’arrive, on me montre ma chambre (lit double, un peu crade mais ça fera l’affaire) : 35 bolivianos (3.5 euros) la nuit, je le prends.
• ·         En me rendant à ma chambre je vois un gars qui fume un…. sandwich…. (référence HIMYM pour les incultes !)
• ·         C’est mon nouvel ami, Sebastian, Argentin de Cordoba, enseignant de formation  mais artisan de métier (!). On va manger une soupe chinoise au chinois bizarre à côté de l’hostel, et puis je goûte à la bière (trou de mémoire pour le nom), bieeeeeeen meilleure qu’au Brésil. Il y a un dieu pour les athées ! Maintenant oui !
• ·         Je pratique un peu mon portugnol (littéralement, je mix toujours les deux)… Et puis on rentre à l’hostel et je rencontre ses connaissances : une Irlandaise (de Galway !) et une Australienne (Chantale) (qui voyagent ensemble et sont trop sympas), et aussi un Belge (côté anglophone.. hmhm) et plus tard un autre Belge (côté francophone… yeah). Le lendemain, les deux filles partent pour Bonito au Brésil (près du Pantanal, réserve faunique), et je leur donne plein de conseils, échange de courriels, etc.
• ·         Je vais dodo pas tard parce que crevée de ma journée.