mercredi 23 février 2011

Meu primeiro apartamento... É PERFEITO !!

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I FOUND AN APPARTMENT !
J'AI TROUVÉ UN APPARTEMENT !!!!!!!!!!!!!!!
Après deux semaines de recherche intense (et désespérée), j'ai finalement trouvé de un, un appart, et de deux, des colocs supers. ALLELUJAH. Merci Laurie pr les prières ;)
Premier appart à vie, superbe coloc qui s'annonce, le rêêêêve.
Belle chambre, SUPERBE quartier, situé près de la vie de Sao Paulo, à 20 min en bus de l'université, à 500$CAN par mois pr avoir ma chambre à moi et être tranquillou au 8e étage dune tour (d'où on a une super vue)... Wouah. Trop contente. 
On sait toujours pas si on va être 3 ou 4, on attend d'avoir l'autorisation (ou non) de la propriétaire...
J'ai déjà déposé mes valises, reste qu'à signer les papiers (j'attends la réponse de la proprio)...
Je vous promets des photos sous peu.... 
Je suis... trop contente


Agora, podemos aproveitar !!!!
(Maintenant on peut profiter !!)

lundi 21 février 2011

Moment d'hilarité

Moi et Skas au supermarché Pao de Azucar (‘’pain de sucre’’, littéralement). 
On rentre dans l’épicerie, tran’quillou, et puis on réalise que quelque chose cloche : PAS-DE-LUMIÈRE. Pas de bougie non plus, on est pas au moyen age (!), mais des lumières de secours qui nous font distinguer la fin des rangées… et QUE ça. 
Moi et Skas on erre dans les rangées sans rien distinguer des produits qui jonchent les étagères. Déjà que la situation est hilarante, premier gros fou rire quand on voit une femme magasiner à l’aide de la lumière de son cellulaire… Ça nous donne l’idée d’être débrouillards nous aussi ! Ce qui donne lieu au deuxième fou rire : quand Skas sort son briquet pour magasiner des poulets. Imaginez un peu la scène. On voit rien ni personne et on veut un poulet désossé, ce qui est assez dur à trouver en faisant que tripoter les paquets de viande fraiche…. Bref, on finit par s’acheter ce qu’on peut identifier dans le noir comme comestible (!).
Je peux maintenant cocher un de mes buts dans la vie !
Faire ses courses dans le noir : checked. 

L'Ego brésilien (avec un grand E)


Dimanche dernier ; quartier animé et bohème de Vila Madalena ; petite terrasse.
On entend venir des motos… une, deux, puis trois. Les clients des quatre bars situés à chaque coin de l’intersection se taisent et se retournent. Que le spectacle commence…
En voilà un qui se met à faire tourner sa moto, en des ronds réguliers, on entend un VVVRRRRR VRRRR VRRRRMMMMMM incessant (et désagréable, et inutile), puis on finit par être entourés d’une fumée qui sent le pneu brûlé. Ça, c’était que la première moto. En voilà un autre qui s’élance en piste, VVRRR VRRRR VRRRRRRMMM encore et encore ; on s’entend plus parler… C’est le comble de l’ego brésilien.

samedi 19 février 2011

Où j'étais hier soir...

... l'hôtel Unique, avec son SKYE restaurant+bar, qui comprend une énorme terrasse avec piscine (chauffée) sur tout le sens de sa longueur. Le tout, entouré de parois de verres qui permettent d'observer le tout grand tout beau Sao Paulo.
Pas besoin de dire que ceux et celles qui fréquentent le SKYE constituent la crème de la crème des Paulistas.





Saùde !

vendredi 18 février 2011

Facts and stories


-          J’ai pris une pina colada dans un bar ici avec Skas. Rien à voir avec du ‘jus de coco’ canadien, ça c’est du vrai coco et des vrais ananas. Et ça se finit beaucoup trop vite pour ce prix là.
-          Aujourd’hui, grêle sur Sao Paulo. Oui oui, grêle. Alors qu’à 2h il faisait 32 degrés, voilà qu’il grêle et pluies torrentielles à 4pm. Puisque cela fait une semaine qu’il pleut aussi intensément, et toujours à peu près à la même heure après une belle journée ensoleillée, j’ai demandé si c’était ‘’sempre’’ (toujours) comme ça à la fille de l’hostel ‘’sim, e normal, it’s summer !’’…. Ooh. Normal. Bah, ‘’at least it’s not snowing’’.
-          Aujourd’hui, choix de cours, et AFFRONT entre moi et le HEC. Grand gagnant…. MOI. J’ai maintenant l’autorisation de ne faire que 14 crédits (avant c’était 15, et puisque tous les cours ont 2 ou 4 crédits, ça sous-entendait que je devais en faire 16), et mes cours de portugais seront reconnus comme crédits !
-          Aussi, je vais peut-être faire 1. Un stage ou 2. Me trouver un emploi. Faut voir. J’ai toujours mon CV sur moi, au cas où ;)
-          Ce que j’adore de Sao Paulo : on passe pour des Paulistanos même si on parle mal portugais. Le seul moment où on doute qu’on soit de Sao Paulo c’est quand ils voient notre visage déformé en train de chercher ses mots. Et encore, là embarque la chaleur généralisée des ‘’Américains du Sud’’. 

dimanche 13 février 2011

Première épicerie

Bon ! Première épicerie !

-olives fourrés au poivron
-un petit pain ''frances''
-UN ÉNORME AVOCAT
-un petit yaourt
-une salade
-une tomate
-une lime
-un petit paté a faire au four (olives et poulet)
-une bonne saucisse portugaise

Tout ca pour 20 reais (12$) ! Finis les restos, on va faire ça homemade, à la bonne franquette !

samedi 12 février 2011

Établissons les faits


1.      Je pensais que Sao Paulo c’était plat. En fait, c’est plat à grande échelle, en mode zoomed out. En zoom in, c’est moins amusant. Ça descend, puis ça monte, partout partout ; c’est quelque chose, à monter en flip flop à 40 degrés !
2.      Les arbres sont toujours impressionnants. Comment un soleil qui est le même que chez nous peut donner naissance à des arbres si beaux, si grands, à des branches entremêlées, à de toutes petites feuilles qui montent tout le long des troncs tordus pour couvrir d'ombre toute la rue, à d’énormes racines… tout ça en plein cœur de Sao Paulo !

Cafe de manha (petit déjeuner)


-          Ce matin, alors que je me sortais de l’hostel pour me rendre à l’épicerie chercher des fruits quelconques pour le ptit déj (des vitamines, merci maman !), j’ai aperçu un énormmmeee marché… Alors j’ai couru pour aller chercher Skas (le photographe indonésien) pour qu’on y aille ensemble. On s’est régalés ! Lui a retrouvé les milliers de poissons frais qui sont si accessibles en indonésie, et moi j’ai trouvé des caramboles, des mangues fraîches, des noix de coco délectables, des milliers d’épices,… Woah ! Skas m’a montré des langues de bœuf, ce qui, pour votre info, fait à peu près 12 pouces de long. Oui oui. Horreur. Joseph (Chicago) m’a dit que c’était très prisé dans la cuisine mexicaine (tacos à la langue de bœuf, pourquoi pas ?!... not.). Il y avait aussi les énormes vertèbres d’un animal quelconque, des milliers de sortes de bananes (je pensais qu’il n’y en avait que 2-3…), des ananas, des pâtisseries faites sur mesure, miumm. Je me suis prise des ananas tranchés, des bananes et une pâtisserie au fromage (j’ai pas été malade sur le fromage… jusqu’à maintenant)… Délicieux ! Et puis, j’ai eu soif, et j’ai aperçu des dizaines de noix de coco fraîches dans une grande glacière. ‘’Oi, cuanto costa isso ?’’ ‘’Quatr’ !’’. Alors voilà, pour 4 reais tu as une belle et bonne noix de coco de laquelle tu bois à la paille, et qui est tranchée par la vendeuse dodue avec une énorme machette (et t’as l’impression que son gros bras gras s’abaisse pour abattre un cochon). Une fois tranchée, une gelée de noix de coco se révèle, à déguster avec, en guise de cuillère, un morceau déchiré de la noix. 

Um breve resumo de ontem



-          Hier, moi et Maria sommes allés en ‘excursion’ (c’est le cas de le dire) jusqu’à l’université…. Ou plutôt la ‘’cité universitaire’’, un ensemble immense de jardins, de ronds-points, de pavillons reliés entre eux par les dizaines de ‘navettes’ gratuites de l’université, en plus des bus de la ville.
Pour finalement parvenir à notre pavillon, nous avons dû, après une virée à la station Vila Madalena, prendre une navette vers la ‘cidade universitaria’, puis marcher sur un pont qui traversait une rivière de merde et de déchets de toutes sortes (moins pire qu’en Inde tout de même – et bien évidemment). Rendues de l’autre côté, c’est-à-dire dans un coin perdu, on a observé les étudiants (un jeune avec un sac à dos qu’est-ce que ça peut être d’autre qu’un étudiant !) se diriger vers une toute petite porte (aussi grande que celle de ma chambre), porte entourée de feuilles et d’arbres de toute sorte. BREF, ils se dirigeaient dans la jungle… oui oui !
On a franchi la porte pour pénétrer dans la jungle… c’était en fait le campus. Un bâtiment devant nous, qui s’averera être celui d’éducation physique. On demande notre chemin, on se fait dire ‘’FEA ? E muito longe !’’ (c’est très loin). Bref, on finit par prendre le ‘’CIRCULAR 1’’, une navette gratuite et dangereuse (parce que conduite par un chauffard !) fournie par l’université. On aperçoit à peine le nom des arrêts, on distingue l’academia de policia de Sao Paulo, le pavillon de cultura japonesa (hein !?...), de filosofia et scienças humanas,… C’est après 10 min qu’on aperçoit un long pavillon propre et distinct (je n’irais pas jusqu’à dire ‘chic’ !). Je jette un œil à l’arrêt : ‘’FEA’’, ‘’C’est ici !’’. HIGH FIVE. On s’est rendues.
Bref, une heure trente de transports et de sueur et de soleil…
On s’est encore perdues de nombreuses fois, jusqu’à trouver le bureau du responsable du centre international de FEA, qui nous a indiqué quelques petites précieuses informations, mais elles ne valaient clairement pas les 1h30 de transport qu’on y a mis ! Au moins, on saura comment s’y rendre la prochaine fois…
Au retour, nous avons pris un bus au hasard, et 40 min plus tard on était devant l’hôtel de Maria, Ghalia et Julien. Ouf !
-        Puis, en revenant de l’hotel de Maria et cie, j’ai pris un taxi muito simpatetico. Je lui ai fait signe, et j’ai avancé ma main vers la portière avant, mais je ne savais pas si je devais m’asseoir en avant ou non (en Inde, s’asseoir en arrière quand quelqu’un conduit, c’est insultant parce que c’est comme prendre le conducteur pour ton chauffeur)… Bref, comme j’avais hésité à approcher ma main, et que le chauffeur l’a vu, je n’ai pas voulu le blesser, en décidant finalement d’aller m’asseoir à l’arrière, donc je n’ai eu d’autres choix que de m’asseoir à ses côtés… Voilà ! Nous avons parlé (le plus possible pour mes capacités et nos possibles sujets de conversation…), j’ai pu pratiquer mon portugais… C’était muito bem ! Même si ça m’a coûté un bras (pas sa faute, la faute de la ville de SP qui ne cesse d’être dispendieuse)…

jeudi 10 février 2011

Y'a de la ville partout !

Je me rappelle l'avion qui vole au dessus de Sao Paulo.
Je me rappelle regarder partout au sol, se dire ''Tiens c'est gros ça, c'est sur que c'est Sao Paulo !'', jusqu'à ce que j'aperçoive ce qui (je le croyais) est Sao Paulo, et que je vois que ça n'a rien à voir avec ''gros'', c'est énorme. Ça ne finit plus.
Puis, ce que je vois quelques minutes après, c'est des petits quartiers, plein de petits quartiers, puis des tours, une tour, deux, trois, un centre-ville, puis encore des petits quartiers, et juste derrière, un autre centre-ville... et puis voilà, devant toi s'étend Sao Paulo la Grande. Le sol, partout où tu regardes, partout où tu peux regarder, de dessous l'avion à l'horizon, partout, des tours, des quartiers, des centre-villes, des stadiums, partout, non-stop ; l'horizon est un centre-ville.
''Ça, c'est Sao Paulo.''

Souvenirs des airs

Moment d'extase à 2000 mètres d'altitude lorsque Johnny Cash et sa ''line'' est suivi par un délicieux ''Come together''...
Sit back and enjoy the ride.

mardi 8 février 2011

Le Grand départ

Après des mois à en parler, à l'attendre, à le redouter, voilà qu'il est là, devant moi : le Grand départ. 
Il m'attend avec son petit moton dans la gorge, avec ses heures de temps à passer entre les aéroports et les boeings, mais surtout avec ce petit air espiègle qui me tente plus que tout le reste et me pousse à rire avec lui... Sao Paulo BABY ! Le soleil, la samba, les feijoadas, le bruit, les hélicoptères, l'immensité, le son, la vie !
6 mois qui promettent. 6 mois qui ne sont vraiment que 3 mois, parce que... Paul.
Com amor, 
até logo !