- Hier, moi et Maria sommes allés en ‘excursion’ (c’est le cas de le dire) jusqu’à l’université…. Ou plutôt la ‘’cité universitaire’’, un ensemble immense de jardins, de ronds-points, de pavillons reliés entre eux par les dizaines de ‘navettes’ gratuites de l’université, en plus des bus de la ville.
Pour finalement parvenir à notre pavillon, nous avons dû, après une virée à la station Vila Madalena, prendre une navette vers la ‘cidade universitaria’, puis marcher sur un pont qui traversait une rivière de merde et de déchets de toutes sortes (moins pire qu’en Inde tout de même – et bien évidemment). Rendues de l’autre côté, c’est-à-dire dans un coin perdu, on a observé les étudiants (un jeune avec un sac à dos qu’est-ce que ça peut être d’autre qu’un étudiant !) se diriger vers une toute petite porte (aussi grande que celle de ma chambre), porte entourée de feuilles et d’arbres de toute sorte. BREF, ils se dirigeaient dans la jungle… oui oui !
On a franchi la porte pour pénétrer dans la jungle… c’était en fait le campus. Un bâtiment devant nous, qui s’averera être celui d’éducation physique. On demande notre chemin, on se fait dire ‘’FEA ? E muito longe !’’ (c’est très loin). Bref, on finit par prendre le ‘’CIRCULAR 1’’, une navette gratuite et dangereuse (parce que conduite par un chauffard !) fournie par l’université. On aperçoit à peine le nom des arrêts, on distingue l’academia de policia de Sao Paulo, le pavillon de cultura japonesa (hein !?...), de filosofia et scienças humanas,… C’est après 10 min qu’on aperçoit un long pavillon propre et distinct (je n’irais pas jusqu’à dire ‘chic’ !). Je jette un œil à l’arrêt : ‘’FEA’’, ‘’C’est ici !’’. HIGH FIVE. On s’est rendues.
Bref, une heure trente de transports et de sueur et de soleil…
On s’est encore perdues de nombreuses fois, jusqu’à trouver le bureau du responsable du centre international de FEA, qui nous a indiqué quelques petites précieuses informations, mais elles ne valaient clairement pas les 1h30 de transport qu’on y a mis ! Au moins, on saura comment s’y rendre la prochaine fois…
Au retour, nous avons pris un bus au hasard, et 40 min plus tard on était devant l’hôtel de Maria, Ghalia et Julien. Ouf !
- Puis, en revenant de l’hotel de Maria et cie, j’ai pris un taxi muito simpatetico. Je lui ai fait signe, et j’ai avancé ma main vers la portière avant, mais je ne savais pas si je devais m’asseoir en avant ou non (en Inde, s’asseoir en arrière quand quelqu’un conduit, c’est insultant parce que c’est comme prendre le conducteur pour ton chauffeur)… Bref, comme j’avais hésité à approcher ma main, et que le chauffeur l’a vu, je n’ai pas voulu le blesser, en décidant finalement d’aller m’asseoir à l’arrière, donc je n’ai eu d’autres choix que de m’asseoir à ses côtés… Voilà ! Nous avons parlé (le plus possible pour mes capacités et nos possibles sujets de conversation…), j’ai pu pratiquer mon portugais… C’était muito bem ! Même si ça m’a coûté un bras (pas sa faute, la faute de la ville de SP qui ne cesse d’être dispendieuse)…
le Portugal a colonisé le Brésil pi le Japon... y'a plein de portuguais/brésiliens au japon et l'inverse!
RépondreSupprimerj'fais mon ti-joe connaissant
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