- · Réveillée tard parce que beaucoup de bruits (travaux)… directement en haut de ma chambre.
- · Petit tour au cybercafé (en fait pour 1 boutique on trouve 7 cybercafés à Sucre…). Galvanisation de Paul Féraud et Charlotte Blouin-Arbour. Un mariage suivra.
- · Puis, tour au marché où j’achète un truc qui me sert de petit déj’ mais qui est vraiment pas tant bon (une espèce de pâtisserie fromage œufs jsais plus quoi)… et dont la moitié a fini aux poubelles.
- · Au marché : me faire engueuler par une bouchère (quel stéréotype rendu réalité !) qui voulait pas que je prenne ses museaux et langues de bœuf en photo… Mais Charlotte a gagné la partie ! (Prends ça salope.)
- · (J’ai oublié de dire que hier, j’ai acheté des épices boliviennes à une marchande, et après je lui ai demandé si je pouvais la prendre en photo ? Non. Prendre son stand en photo ? Même pas. Ça ça m’a refroidi ! Au Brésil, dans un pareil cas, elle aurait fait : ouii !! et m’aurait montré son plus beau sourire, pour me montrer comment elle est fière de son pays, de son stand, de sa réussite et de sa joie de vivre. J’ai été déçue, ma petite madame…)
- · Talk avec les marchands un peu partout, achat de quelques (!) petites surprises pour un peu tout le monde et finalement pour n’importe qui parce que, eh, c’est la Bolivie, on reviendra pas de sitôt !
- · Talk avec un marchand super gentil qui m’a répété son nom 3 fois et j’ai encore pas compris. Donc marchand-super-gentil qui m’a vendu pleiiin de trucs (pas cher pas cher) et avec qui j’ai parlé du Brésil, du Canada, de l’Amérique du Sud, des études et de la Bolivie. Ça réchauffe quelqu’un de sympa comme ça.
- · Je me promène encore un peu, j’erre dans des boutiques variées (dont deux de lunettes qui me disent que les lunettes ils peuvent me les faire en 4h, et ça coûte entre 30 et 50 euros, mais avant ça, je dois avoir une prescription d’un médecin-des-yeuuux. Pis ça, ben. En tous cas, d’après moi ça peut se négocier avec les boutiques, genre ‘‘Moi je fais du -4.00. Regarde-moi dans les yeux, ça se voit non ?’’).
- · Je retourne voir le marchand-super-gentil qui me dit ‘‘Eh ! T’es allée au Mirador ?’’ Bah euh non je crois pas ! Il me dit que de là on peut voir tout Sucre, et je m’aperçois que, quelle joie, c’est le coucher du soleil ! Allez hop au Mirador (La Recoleta). De là, en effet superbe vue, et bonnes femmes qui vendent des trucs en alpaja jsais plus quoi. Charmant et très vendeur, j’achète ;-) . Voilà ! J’ai fini mon 700$ bolivianos (100$ canadiens, rien de grave ne nous alarmons pas).
- · Pour souper : Tentaciones. Resto que je croyais italien (fait ses propres pâtes). En fait le proprio est de Sucre (et parle anglais, phénomène incroyable !). Mon choix : pâtes fraîches et délicieuses avec sauce tomate et crème et bacon… Mon dieu c’était bon. Tellement bon que j’en ai oublié jusqu’à l’existence même du pain qui venait avec. Avec ça, ou à côté plutôt, je voulais commander un de leurs jus spéciaux et je le voulais avec du lait de coco, mais ils en avaient plus parce que, comme le serveur (et propriétaire du restaurant, sans doute) m’a dit ‘‘blame the supermarkets !’’… bref, j’ai pris un jus pineapple+ginger root+apple (ananas, racine de gingembre et pomme), c’était dééééééééééééélicieux oh oui bon dieu. Et parce que je voulais me laisser bercer au son des remix de Hotel Costes (enfin, c’est ce qu’il y paraissait, clin d’œil à ‘‘ti bou’’ Paul Féraud), j’ai commandé un thé (‘‘we only have normal tea. – than bring me a normal tea.’’) et lu mon ‘‘petit guide des grandes vertus’’ jusqu’à ce que j’aie mal aux fesses. Tout ça pour 4.8 euros, un petit luxe qui valait la peine.
D’ici là, bonne nuit ! Big besos, comme on dit.
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