- · Lever tôt tôt tôt, puis surprise. ‘‘Everything is white outside !‘’ Cauchemarrrrrrrrrrrrrr. Flashback du mois de janvier à Montréal, en plein mois de juillet. Pas cool.
- · Heureusement les merveilleux jeeps réussissent à démarrer, et on part finalement vers 7h (on oublie le lever du soleil, on bouffe en grelottant et puis on retourne dans le lit pour une petite heure). Notre cher Freddy nous fait le message qu’on rentre directement à Uyuni, avec ce blizzard, pas question de continuer vers la Laguna verde, les eaux thermales où on devait se baigner… Triste !
- · On s’aventure dans un désert de blanc sans ligne d’horizon ni ciel, que du blanc, partout. Une réserve naturelle, que je me dis, ça a des gardes forestiers version bolivienne, ça va venir nous secourir, nous montrer le chemin, quelque chose. En fait non.
- · Notre jeep est en plein milieu de nulle part, avec une autre équipe à ses côtés. Puis on voit deux jeeps au loin, qui viennent nous rejoindre. Pour retrouver la route, les guides de chaque expédition s’aventurent dans la neige, cherchant de leurs pieds les crevasses laissées par les pneus dans le sol en terre… Et ça dure, 1h, 2h, 3h… Finalement, on trouve une simili-route (indiquée par un panneau aux 100m, ce qui est très peu dans un blizzard interminable), et on est rejoints par une, deux, trois, et finalement 24 jeeps, venues de partout, du Chili, de l’Argentine, d’Uyuni, du Salar, sud nord est ouest, tout le monde est là. Tous guidés par… oui… un GPS ! Une seule jeep sur 24 qui a un GPS ! Pas mal… Bref, trois heures trente à errer dans un tableau blanc, pour finalement trouver la sortie, et puis le chemin pas du tout déblayé, et et et…
- · Lunch dans un pueblecito à 3h d’Uyuni (en fait c’est beaucoup plus loin que ça), lunch très froiiiiid alors qu’on aurait souhaité quelque chose de réchauffant. Triste. Un des Japs à l’arrière est malade, je le gave avec des Advil et du Gravol (qui fait bien effet !).
- · En route vers Uyuni, on a le droit à tout. Bon d’abord il y a eu ce blizzard, puis il y a ce soleil, puis il y a la pluie, puis le brouillard épais, … On arrive finalement vers 19h, et moi je cours récupérer mon linge propre (allelujah !) et appeler Paul pour un bisou, et on se dirige illico vers l’arrêt de bus, que dis-je, l’arrêt du p-a-q-u-e-b-o-t ! Un bus deux étages avec celui du bas réservé aux bagages, des numéros d’identification sur les valises, une télé (pas de film, triste), des couvertures fournies et des bancs supra-inclinables. No wonder why j’ai payé 120bs (ça pourrait être le double du prix normal)…
mercredi 6 juillet 2011
Jour 9 – 5 juillet : Uyuni, fin du monde
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