- · Après la nuit difficile, réveil et paquetage, backpack que je laisse à la réception (gentil señora !). J’ai 20 min pour marcher jusqu’à l’agence et prendre un petit déj’ vite fait. Et n’oublions pas le mate, pour pas mourir dans les mines (mal de tête toujours présent, même malgré l’aspirine).
- · Arrêt donc au petit marché pour prendre un maté. La vendeuse (lire : streetstyle seller) me fait trop rire avec son petit chariot, où trônent près de 8 bouteilles de jack daniels remplis de mélanges louches, et puis du lait en poudre et du miel sec à côté de tout ça… Elle me demande je le veux pour quoi. Je dis que je veux juste un maté. Elle dit mais oui mais pourquoi, les reins, le cœur, la pression, … Je dis que je veux rien je veux juste un maté. Elle me le tend. J’observe ses mouvements; on lui demande un thé pour le cœur, la voilà qu’elle s’active, un peu de la première bouteille de jack daniels, un peu de la troisième, puis un peu de la quatrième, une cuillérée de lait en poudre, et finalement le maté et hop! voilà la potion prête, ça fait 5 bolivianos. Les gens y croient vraiment. 2011. Quand même fou hein.
- · Je file à l’agence (il a fait trop du bien ce maté). Il me reste 5 min, je vais me chercher des Oreos à défaut de trouver autre chose de rapidinho.
- · Cette visite se fera avec deux Brésiliens (Luiz et Lucas, de Sao Paulo !), une fille de l’Uruguay (dans la quarantaine), un Américain qui se fait passer pour un Canadien et qui se fait appeler Juan (!) et un Australien qui vient en fait du Portugal (… pas trop compris son histoire).
- · En bref, c’est une visite passionnante, on arrête jamais. On passe d’abord au marché des mineurs, on y achète quelques feuilles de coca pour l’altitude et encore un peu pour les mineurs qu’on croisera à la mine, puis aussi des bouteilles de boissons gazeuses, un petit kit de dynamite (15 bolivianos) et des cigarettes. C’est un bon moyen d’obtenir un peu de leur temps et attention, et puis ça coûte rien pour nous, vraiment.
- · Les feuilles de coca séchées. Les mêmes utilisées pour faire de la cocaïne dans le nord de la Bolivie et ailleurs sur le globe. Un kilo de feuilles pour un gramme de cocaïne, c’est ce qu’on m’a dit ! On le prend donc en maté ou alors… chiqué. Instructions : prendre la feuille par sa petite tige, puis plier la feuille entre ses dents d’en avant, arracher le tout, mâcher délicatement et (littéralement) fourrer sa joue avec chaque feuille. Répéter. Des mineurs ont ainsi en permanence une enflure de 3cm de haut dans la joue gauche ou droite… stockage de feuilles de coca oblige. La salive se mélange ainsi au jus de la feuille et le tout aide à contrer les maux dus à l’altitude, et aussi à contrer la faim...
- · À 18h30, prise de bus pour Uyuni… loooooooong périple, durant lequel je manque de mourir parce que le con du siège en avant de moi ouvre sa fenêtre par les 5, 10 degrés… Balle dans le crâne.
- Arrivée à Uyuni à 00h30, direction n’importe-quel-hôtel et hop! 40 bolivianos (4 euros), pas peu cher, mais au moins j’ai un lit au PC et de l’eau (très) chaude…
mercredi 6 juillet 2011
Jour 6 – 2 juillet : Potosi suite et fin
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